Andréa Gomez, master Direction de projets culturels (2019), directrice de production
Diplômée du master Direction de projets ou établissements culturels de l'Université catholique de l'Ouest, parcours Spectacle vivant, Andréa Gomez est aujourd'hui directrice de production dans le domaine de la danse contemporaine.
Pouvez-vous vous présenter ?
Après une année de prépa au lycée Henri Bergson à Angers, j'ai rejoint l'Université de Nantes en deuxième année pour obtenir une licence d'anglais et d'espagnol. J'ai ensuite enseigné le français en Angleterre. Cette expérience m'a permis de découvrir le monde du spectacle vivant, en assistant à des spectacles de théâtre, de danse, de musique et de cinéma.
De retour en France, j'ai recherché des formations en gestion du spectacle vivant et me suis rapidement orientée vers le master Direction de projets ou établissements culturels de l'UCO. Ce qui m'a plu dans ce master, c'est qu'il abordait de nombreux aspects essentiels du domaine, notamment la compréhension de la politique culturelle.
Mon premier stage m'a permis de plonger dans l'univers de la danse contemporaine avec le chorégraphe Yvann Alexandre, une expérience enrichissante qui m'a amenée à l'accompagner dans une tournée au Québec. Là-bas, j'ai rencontré Steve Huot, qui m'a encadré lors de mon stage de master 2. Ces rencontres m'ont permis d'intégrer un réseau professionnel et de m'impliquer dans le projet de coopération Archipel, qui fédère aujourd'hui plus d'une cinquantaine de structures culturelles entre la France et le Québec.
Diplômée en 2019, j'évolue désormais en tant que directrice de production.
Pouvez-vous nous décrire votre quotidien professionnel en quelques mots ?
En tant que professionnelle du secteur culturel, mes journées ne se ressemblent jamais ! Je suis amenée à découvrir des lieux susceptibles d'accueillir des projets créatifs, à échanger avec des équipes pluridisciplinaires, qu'il s'agisse de danseurs, de techniciens ou d'autres collaborateurs. Mon activité comprend également une part importante d'administration, de la contractualisation à la gestion de la production et de la logistique, en passant par la recherche de financements pour concrétiser nos projets. Cette polyvalence est essentielle dans notre domaine, où les ressources sont souvent limitées et où chaque individu doit contribuer à la réussite de chaque initiative.
Qu'est-ce que vous aimez le plus dans votre métier ?
C'est sans aucun doute la diversité des rencontres et des projets que je peux mener. J'ai l'immense privilège d'être à la croisée de multiples univers, collaborant aussi bien avec des institutions prestigieuses comme Chaillot ou le Centre national de la danse, qu'avec des lieux de vie plus modestes, des résidences ou des EHPAD.
Ce qui me motive profondément, c'est cette proximité avec les gens, qu'ils soient danseurs aguerris ou novices. Car la danse réside en chacun de nous, attendant d'être révélée.
Vous avez suivi le master spectacle vivant, que retenez-vous de votre formation ?
Ce que j'ai apprécié dans ma formation, c'est le fait que nous soyons exposés aussi bien à la théorie universitaire qu'à des journées avec des intervenants professionnels. Nous avons également des partenariats avec des structures renommées, comme le festival Premier Plan ou les 400 Coups. La mise en pratique s'est révélée complémentaire des apports théoriques, créant un aller-retour enrichissant entre les deux. Cette formation m'a permis d'acquérir des compétences solides et une vision globale de ce domaine fascinant !
Un conseil à donner à un futur étudiant du master ?
Il faut être curieux et ouvert aux opportunités. Si, il y a cinq ans, on m'avait dit que je travaillerais dans la danse contemporaine, je n'y aurais pas cru !
Avez-vous un message pour toute la communauté Alumni ?
Osez la rencontre ! Je crois fermement au pouvoir de la curiosité. Parfois, nous pouvons avoir des préjugés, des idées préconçues sur ce qui nous intéresse ou non. Mais qui sait ? Une rencontre, une discussion, et vous pourriez découvrir une passion insoupçonnée.